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À pas sûrs

Quand j’ai découvert ce poème, ce qui m’a tout de suite touché était l’aspect sécurité, indispensable pour cheminer vers sa propre destinée tout au long de sa vie.

Cela faisait déjà quelques semaines que j’y pensais régulièrement et comme je l’avais appris par cœur, il était facile de l’emmener avec moi partout où j’allais... J’y pensais donc régulièrement pour ne pas dire tous les jours.

Étonnement, ce poème, au départ, n’avait pas de titre.

 

Dès que j’avais une idée, je dessinais une esquisse, puis je continuais à méditer régulièrement sur ce poème. J’essayais de découvrir la clé qui me permettrait d’en découvrir toute la sagesse ou du moins une certaine partie. Je me questionnais sur la signification de chaque vers, chaque mot.  Toutes ces recherches intérieures m’amenèrent peu à peu à certaines compréhensions.À chaque fois, j’esquissais un dessin, mais après plusieurs essais, je ne trouvais pas encore l’image qui pourrait représenter au mieux la quintessence de ce poème.

 

Je continuais donc à méditer…

 

Un jour, alors qu’une production de cinéma m’avait envoyé faire des relevés techniques dans les stationnements souterrains du stade olympique de Montréal, le gardien qui m’accueillit me parla d’un film, The Walk (le funambule) , dont une scène avait été tournée dans ces sous-sols. Le film venait de sortir en DVD et c’était, d’après lui, un très bon film ! Il me conseilla de le voir.

Aussitôt rentré chez moi, je me mis en quête de trouver le film, je l’achetai et le visionnai. Le film raconte l’histoire du funambule Patrick Petit qui, en 1974, réussit à s’introduire dans l’une des tours jumelles du World Trade Center, à lancer un câble en direction de l’autre tour et à faire la traversée jusqu’à l’autre tour sous le regard ébahi de la foule située à plus de 400 mètres plus bas.

Dans le même temps, je découvris un documentaire sur Philippe Petit et à l’entendre parler de sa philosophie de vie, je réalisais qu’il y avait un lien très étroit entre le poème et lui !

 

En substance, derrière ce qu’il disait, je comprenais qu’il est important de marcher sur le fil de sa destinée et que si l'on s’en écarte, les chemins peuvent être dangereux, voire mortels dans son cas.

À partir de ces compréhensions, et après quelques méditations pour « valider » mon choix, j'ai décidé de représenter les pieds d’un funambule sur un câble dont l’extrémité se perd dans les nuées. Je fis une esquisse au crayon que je montrai à Céline en lui expliquant mon cheminement. Elle acquiesça et je réalisai l’aquarelle !

 

Et c’est à partir de cette aquarelle qu’elle fut inspirée pour lui donner son titre : « À pas sûrs ».

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